GEORGIO, LUIDJI, ASCENDANT VIERGE, THE PSYCHOTIC MONKS, ELOI

Le Parisien mêle magnifiquement rap et références littéraires, introspection, flow complexe et mélodies lumineuses. Un voyage dans l’intime nourri d’influences pop, rock et chanson, par l’une des plumes les plus talentueuses de sa génération.

Bosseur impénitent, performeur naturel et charismatique, Georgio, d’album en album, monte en puissance, sûr de son verbe et de sa voix, qui s’aventure toujours davantage vers le chant ….véritable showman, il sait comme personne mettre le feux sur scène !

Le jeune rappeur originaire d’Haïti a commencé avec le crew Capsule corp avec Dinos, joli CV !!. Luidji, c’est le champion des rappeurs lover. Il nous raconte des histoires dans des concept albums. Des histoires de filles et d’amours douloureuses en puisant dans sa propre histoire, sur des airs psychédéliques, des romances hypnotiques, des sons sucrés et planants. Son flow est tellement smooth que c’est un peu le crooner du rap français.

Gabber + Mylène Farmer. L’étonnant mélange de la chanteuse Mathilde Fernandez et de Paul Seul (Casual Gabberz) fonctionne pourtant à merveille. Depuis 2020 et son tube “Influenceur”, le duo est au top de la scène techno – position qui sera clairement confortée par leur second album. Lumineuse malgré son pessimisme, leur cyberpop prend tout son sens dans des lives qui feraient croire en l’astrologie.

Ils font plus que revendiquer une liberté radicale : ils l’incarnent. Six ans après son premier album, le quatuor parisien s’est imposé comme l’une des meilleures formations live du pays. Sans leader identifié (tout le monde écrit, chante et compose), le groupe prolonge, ses envies d’expérimentations, en laissant plus de place à l’improvisation. En résulte du punk synthétique et noisy directement connecté au vacarme de l’inconscient, invitant à un lâcher prise total. Et quand le raz-de-marée sonore est passé, l’excitation qui reste est encore signée Psychotic Monks.

Générationnelle et universelle, la jeune parisienne ELOI incarne la jeunesse queer post-covid, entre doutes, passage à l’âge adulte et quête d’insouciance. Autodidacte, elle peut déjà revendiquer deux tubes imparables avec “Soleil mort” et “jtm de ouf”. Timide dans le propos, sa synth(hyper)pop mâtinée d’eurodance nostalgique s’impose pourtant naturellement sur scène comme en club.


Réservations pour les personnes à mobilité réduite: 02 43 43 59 52

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